Depuis longtemps on soignait les migraines en agissant directement sur la tete, les rhinites près du nez, les arthroses sur les articulations, les sciatiques le long de la jambe et les tendinites le plus près des tendons. Il a fallu attendre 1958 pour donner à cette méthode le nom de mésothérapie. En mésothérapie tout se passe comme si la pathologie profonde s’inscrive en filigrane à la surface de la peau. Ces massages de la surface cutanée véritable carte magnétique de notre corps seraient modifiés par l’évolution de la pathologie profonde de la peau. La mésothérapie d’hier s’appliquait essentiellement sur des points indiqués par le patient comme étant les plus proches de la douleur. De nos jours les points sont plus précis et ne sont pas forcement en projection de la pathologie profonde et peut être associée à l’acupuncture.
1. Conception du mode d’action :
Le médicament est déposé au plus près de l’organe cible : c’est l’idée de PISTOR (voire défi thérapeutique 3è édition Maloine 1979). Trois hypothèses de mode d’action :
- La mésothérapie agirait grâce à la stimulation locale ou/et générale de la microcirculation : Schématiquement, un organe, un tendon, une articulation malade serait en état de souffrance microcirculatoire. Le traitement mésothérapique corrigerait cette souffrance.
- L’hypothèse de mésoderme :
- La mésothérapie est le traitement de tissu conjonctif d’origine mésodermique. Ce tissu conjonctif regroupe des systèmes microcirculatoires, neurovégétatifs et des éléments d’immunité. En agissant sur ces trois niveaux, la mésothérapie peut corriger un trouble fonctionnel qui a engendré cette pathologie.
- Théorie énergétique : En 1982 Daniel Ballesteros définit l’injection mésothérapeutique constitue un message énergétique. Cette théorie se fonde sur des bases d’acupuncture, d’auriculothérapie et sur ases de médecine et d’électromagnétisme.
2. En pratique :
La plupart des médecins pratiquent la mésothérapie ponctuelle systématisée et ce en s’appuyant sur les théories de DR Rober MAIGNE et du rhumatologue Dedier Mrejen. Pour Robert Maigne : il s’appuit sur la détermination du dérangement intervertébral mineur et la recherche de zones douloureuses à la palpation ( syndrome cellulo-tendino-myalgique) en relation avec la perturbation d’un étage rachidien. Selon lui ces zones sont retrouvées au niveau des terminaisons de branches postérieures, collatérales et antérieures de l’étage dérangé. Pour Dedier Mrejen : il propose des bases neurophysiologique des zones dermalgiques et une carthographie cutanée originale des souffrances rachidiennes mais aussi une cartographie des souffrances viscérales. Pour ce confrère toute souffrance somatique (articulation, muscle, ligament eau) est représentait au niveau de la peau par une zone palpable, douloureuse, reproductible. Ces zones dermoneurodystrophiques qu’il convient de rechercher sont celles qu’il faut choisir pour appliquer une technique méso-ponctuelle.
L’acte mésothérapique repose sur 3 questions :
- Ou piquer ?
- Avec quels produits ?
- Avec quelle technique( matériel, profondeur, quantité de mélange injectée)
B-1/ ou piquer ?
On pique en projection orthogonale de lésion présumée et/ou de la douleur décrite par le patient. On pique aussi au niveau des zones de dermoneurodystrophie décrites par Dr Dedier Mrejen et ce ceci pour toute lapathologie rachidienne et pour la pathologie viscérale accessible à la mésothérapie.
B-2/ quels produits choisir ?
Le choix dépend de la lésion à traiter et de l’intensité de la douleur Exemples :
- Tendinite aigue : AINS
- Tendenite rebelle : vasodilatateur
- Zone de dermoneurodystrophie d’aspect inflammatoire : AINS
- Zone de dermoneurodystrphie d’aspect cartonneux : vasodilatateur
- en cas de douleur intense : antalgique pallier 2 et AINS
B-3/comment s’effectue le choix de la technique ?
- L’aiguille de 4mm de long et 4/10 de diamètre est parfaitement adaptée au maximum des pathologies pour les peaux épaisses on peut utiliser l’aiguille de 8mm .
- Le pistolet électronique est moins douleureux. Il est utilisé surtout pour les sportifs sensibles.
-D’autres moyens sont cités mais ils sont peut utilisés :
- Multi injecteurs mécaniques
- Multi injecteur électroniques
- Les mesoperfuseurs ( perfusion mesodermique sur 10 mm)
- Les mesotons (injection iterative de 0.1 ml à chaque pulsion)
- Mesalyse methode plus rapide et plus précise à usage unique
3. Les produits les plus utilisés en mésothérapie :
Les anti-inflammatoires Les produits à base de cortisone ne sont pas utilisé car ils altèrent les tissus conjonctifs et les capillaires. Les produits les plus fréquemment utilisés sont :
- Les AINS : Voltarene, feldene, profenid, indocid, aspejic
- Les myorelaxants : le coltramyl est le mieux utilisé
- Les enzymes protéolytique ; thiomucase
- Les produits vitaminés : vit B1, B12
- La procaine et la xylocainesont utilisés en mésothérapie comme des agents vecteurs.