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Depuis longtemps on soignait les migraines en agissant directement sur la tete, les rhinites près du nez, les arthroses sur les articulations, les sciatiques le long de la jambe et les tendinites le plus près des tendons. Il a fallu attendre 1958 pour donner à cette méthode le nom de mésothérapie. En mésothérapie tout se passe comme si la pathologie profonde s’inscrive en filigrane à la surface de la peau. Ces massages de la surface cutanée véritable carte magnétique de notre corps seraient modifiés par l’évolution de la pathologie profonde de la peau. La mésothérapie d’hier s’appliquait essentiellement sur des points indiqués par le patient comme étant les plus proches de la douleur. De nos jours les points sont plus précis et ne sont pas forcement en projection de la pathologie profonde et peut être associée à l’acupuncture.
Le médicament est déposé au plus près de l’organe cible : c’est l’idée de PISTOR (voire défi thérapeutique 3è édition Maloine 1979). Trois hypothèses de mode d’action :
La plupart des médecins pratiquent la mésothérapie ponctuelle systématisée et ce en s’appuyant sur les théories de DR Rober MAIGNE et du rhumatologue Dedier Mrejen. Pour Robert Maigne : il s’appuit sur la détermination du dérangement intervertébral mineur et la recherche de zones douloureuses à la palpation ( syndrome cellulo-tendino-myalgique) en relation avec la perturbation d’un étage rachidien. Selon lui ces zones sont retrouvées au niveau des terminaisons de branches postérieures, collatérales et antérieures de l’étage dérangé. Pour Dedier Mrejen : il propose des bases neurophysiologique des zones dermalgiques et une carthographie cutanée originale des souffrances rachidiennes mais aussi une cartographie des souffrances viscérales. Pour ce confrère toute souffrance somatique (articulation, muscle, ligament eau) est représentait au niveau de la peau par une zone palpable, douloureuse, reproductible. Ces zones dermoneurodystrophiques qu’il convient de rechercher sont celles qu’il faut choisir pour appliquer une technique méso-ponctuelle.
L’acte mésothérapique repose sur 3 questions :
B-1/ ou piquer ?
On pique en projection orthogonale de lésion présumée et/ou de la douleur décrite par le patient. On pique aussi au niveau des zones de dermoneurodystrophie décrites par Dr Dedier Mrejen et ce ceci pour toute lapathologie rachidienne et pour la pathologie viscérale accessible à la mésothérapie.
B-2/ quels produits choisir ?
Le choix dépend de la lésion à traiter et de l’intensité de la douleur Exemples :
B-3/comment s’effectue le choix de la technique ?
-D’autres moyens sont cités mais ils sont peut utilisés :
Les anti-inflammatoires Les produits à base de cortisone ne sont pas utilisé car ils altèrent les tissus conjonctifs et les capillaires. Les produits les plus fréquemment utilisés sont :