Arthrose du pouce: symptômes et traitement!

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La douleur, premier signe de la maladie

Parfois pris à tort pour une tendinite, le diagnostic de la rhizarthrose est pourtant aisé, grâce à un examen clinique confirmé par une radiographie. Il faut toutefois faire attention au diagnostic hâtif.

Un patient peut avoir une arthrose visible à l’image mais il peut ne jamais avoir de douleur.

Pourtant, la douleur marque généralement le début de la maladie. Modeste au départ, elle évolue souvent par poussées inflammatoires, puis devient chronique. Dans les formes les plus évoluées, l’articulation se raidit et se déforme, entraînant une perte de force de la pince pouce-index, ajoutant un niveau de gêne supplémentaire. 

Le préjudice esthétique est également source d’inquiétude pour le malade, surtout quand d’autres articulations de la main sont touchées.

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Quels traitements?

S’il n’est pour l’instant pas possible de régénérer le cartilage détruit, les symptômes peuvent être soulagés. Le traitement passe d’abord par le port nocturne d’une attelle de la base du pouce, associé à l’utilisation d’antalgiques en pommade ou par voie orale. 

L’apprentissage d’exercices d’auto-rééducation et l’emploi d’objets adaptés, comme un ouvre-bouteille ou un couteau à pain ergonomiques, sont également primordiaux pour entretenir la force ainsi que la mobilité du pouce.

 

Quand faire recours à la chirurgie ?

Lorsque la rhizarthrose devient trop invalidante, la chirurgie reste le dernier recours. Deux types d’opérations chirurgicales peuvent alors être proposés: la trapézectomie, qui repose sur le retrait de l’os trapèze afin de supprimer la zone de contrainte articulaire, et la pose d’une prothèse trapézo- métacarpienne, l’équivalent miniature de la prothèse de hanche.  

Cette dernière a l’avantage de recréer une articulation, d’obtenir une récupération rapide et un gain de force supplémentaire, Quelle que soit l’intervention choisie, le taux de satisfaction des patients est supérieur à 90%.

En définitive, dès qu’une douleur devient persistante, mieux vaut éviter de se tourner les pouces trop longtemps avant d’aller consulter un spécialiste! Car la mise en route rapide d’un traitement médical adapté limitera l’aggravation et rendra possible la poursuite des activités quotidiennes.

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